On pourrait croire que les analyses ADN et leurs résultats ne peuvent être erronés. Des moyens extraordinaires sont mis à profit dans le processus qu’on a du mal à penser qu’il serait possible qu’il puisse y avoir des erreurs dans les résultats. Et pourtant, c’est arrivé à plusieurs reprises qu’il y ait eu erreur.
Jamais d’erreurs possibles dans les tests ADN ?
C’est le cas lorsque l’échantillon analysé a été contaminé d’une façon ou d’une autre. C’est également le cas si l’interprétation est trop difficile et alors, un criminel a pu être innocenté et inversement, un innocent a été condamné. Mais il y a aussi le cas où ce sont les criminels eux-mêmes qui laissent de faux échantillons sur les scènes de crimes ou sur le corps de leurs victimes. Dans ce genre de situation, le problème ne se situe pas au niveau des tests techniques mais au niveau de l’échantillon prélevé. C’est-à-dire que le criminel induit sciemment en erreur les enquêteurs et alors, les choses deviennent particulièrement compliquées.
Un cas d’erreurs
Dans l’affaire du docteur John Schneeberger en 1992, au Canada, qui a violé l’une de ses patientes qu’il avait volontairement droguée, il y a eu erreur par rapport aux résultats des tests ADN. Ce n’était pas les laborantins qui ont mal fait leur travail, non. C’était le docteur lui-même qui a agi délibérément pour que la vérité n’éclate pas. En fait, il a introduit un drain rempli de sang dans son bras, un sang qui ne lui appartenait pas, bien sûr. Donc, lorsque la police lui a fait faire une prise de sang, et ce, par 3 fois, elle n’a jamais réussi à établir la concordance entre ce sang et le sperme, et pour cause ! Ce qui montre que les preuves génétiques peuvent ont leurs limites.
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